retour

.

Avant que le soleil ne se lève

Fais moi changer

Le temps d'une lune

Tu m'avais appris

Vénussia

Un songe

Parfum de tristesse

Messages codés

Des mots

Seulement elle

Les autres

La fin

Quelques mots silencieux

Technique

Avant que le soleil ne se lève

Avant que le soleil ne se lève, ne se lève

J'irai vivre comme dans un rêve, un rêve

Quelques instants de paix

La vérité en secret, en secret


La fraîcheur matinale

Solitude, le calme

Profiter de ces merveilles, ces merveilles

La seule sur cette Terre

Avant que toute la ville ne s'éveille


Oubliant les tourments

Dans ce moment troublant

Comme si j'avais des ailes, oui des ailes

La seule sur cette Terre

Avant que toute la ville ne s'éveille


Le chant des animaux

Plus digne que ces mots

Est comme un grand privilège, privilège

La seule dans l'Univers

Avant que tout le monde ne s'éveille


Silence, pureté

Pas de bruits civilisés

Peur que le jour se lève, oui se lève

La seule dans l'Univers

Avant que tout le monde ne s'éveille


Vaine utopie que d'espérer

Ne pas voir la Terre se lever

Que le temps puisse s'arrêter

Sur cette seconde de pureté

Les premières lueurs viennent tout casser

Les premiers bruits viennent m'agresser

La ville vient de se lever


La machine infernale est lancée

Rien ne semble pouvoir l'arrêter

L'air est envahi de fumées

Nul ne semble être dérangé

Vaine utopie que d'espérer

Ne pas voir la Terre se lever

Que le temps puisse s'arrêter


BPM 85 - 4/4 - 4'12''

Sib aéolien


Texte et musique : J'hel

Fais moi changer

Fais moi vibrer, fais moi rêver

Laisse toi tenter


Fais moi tomber, fais moi voler

Fais moi avouer, fais moi changer

Fais moi trembler, fais moi t'aimer


A cette heure, je crois, je délire

Une tempête souffle, mes sens chavirent

Puis s'envolent des cris qui déchirent mes désirs


Etrange sentiment, volonté liquéfiée

Par chaleur bouillonnante


Comme attaché autour d'un mât gelé

Seul un vent furieux serait me délivrer

J'affronte les pensées qui sont encrées, en secret


Mon sang se soulève, il se livre

S'échappe sous les yeux d'une conscience ivre

Ton nom me pourchasse, je n'ai plus d'espace


Une plainte aiguë m'agrippe les entrailles

Elle pourrait me dire que je ne suis de taille

Tandis qu'elle me livre au vice sans détail, je déraille


Je ne crois en l'action d'une main divine

Jusqu'au bout de mes actes, je chemine

J'affronte les pensées qui sont encrées, en secret


BPM 104 - 4/4 - 4'30''

Ré aéolien


Texte : Léa Jeanne

Musique : J'hel

Le temps d'une lune

Nuit dans l'ombre tous les deux

Oublier le temps d'une lune

Nuit d'amour rien qu'à nous deux

Loin des contraintes diurnes


Douceurs bravant l'interdit

Voyage pour le paradis

Lit d'hôtel vers l'inconnu

Croquer le fruit défendu


Bonbon pris à l'étalage

Consommé, lenteur coupable

Deux enfants qui se partagent

Leur méfait bien pardonnable


Prisonnier faisant le mur

Fuir pour le plaisir d'aimer

Cette nuit de désinvolture

Qui ne pourra pas durer


Comme dans un conte fantastique

Où tout est voluptueux

Entre deux soleils magiques

Des instants sublimes à deux


Petite pause bien méritée

Instants de tranquillité

Dans cette vie tumultueus

Ces quelques touches joyeuses


Vers d'autres cieux s'évader

Faisant l'école buissonnière

Nos fantasmes illimités

Oubliant demain, hier


Cette nuit, autre galaxie

Comme un sentiment mystique

Dans un néant érotique

Loin des notions établies


Escapade sans lendemain

Gravée dans notre mémoire

Comme un rêve, le matin

Nos extases dans le noir


BPM 92 -4/4 -3'32''

Fa Maj


Texte et musique : J'hel

Tu m'avais appris

Tu ne m'avais pas appris à souffrir

Tu ne m'avais pas appris à mentir

Tu m'avais toujours dit de sourire

Tu m'avais toujours dit , soit gentille


Tu m'avais appris l'amour, l'amitié

Appris à aimer et être aimée


A travers les mots, les phrases, les images

J'ai constaté des écarts de langage

Un océan de cris et de pleurs

Des foules entières qui prient, quelle douleur !


Les images vidéo, les mirages en photo

Le langage que des mots, dans les pages des journaux

Confusion volontaire, sensation du contraire

Souhaitons autre version


Les rêves s'effacent faisant place à l'angoisse

La joie de vivre se lasse et trépasse

Sur un torrent de larmes navigant

Dans le tonnerre des armes, affolant !


Où sont passés les sermons, illusions

Il n'y a plus de question, déception

Les sourires qui s'attristent et s'éclipsent

Ne pas devenir triste, optimiste ?


BPM 130 - 6/4 -4'09''

Fa lydien


Texte et musique : J'hel

Vénussia

Tu étais amour et amitié

Avec lui pour l'éternité

Des ténèbres où tu l'as plongé

Il tend la main, pour te chercher


Tu étais comme le jour qui s'éveille

Balayant les tourments d'hier

Pure comme la rosée du matin

Rafraîchissant son long chemin


Tu étais la seule dans ses rêves

Son amie, son unique compagne

Et ta douceur irréelle

Faisait chanter son âme, Vénussia


BPM 87 - 4/4 - 3'13''

Fa Maj / + 6b - Octatonique


Texte et musique : J'hel

Un songe

Tu étais comme dans un songe

La limite du mensonge

Tu étais comme dans un rêve, comme dans un rêve

Inaccessible à tout mortel, à tout mortel


De chacune de tes belles paroles, de tes paroles

Ressortait une douceur folle, une douceur folle

Attirance bien trop mystérieuse, trop mystérieuse

Tu m'offrais l'espoir du bonheur, que du bonheur

Innocente, gentille petite fleur


Insoutenable, ton regard contait, il me contait

Des images inconnues passées, l'éternité

Pensées pures comme la neige d'hier, neige d'hier

Souillées dés qu'elles touchent la Terre, touchent la Terre

Innocente, gentille petite fleur


Comme le reptile assassin

Né dans d'infernales profondeurs

A l'affût très tôt le matin

Dans ton joli sourire moqueur


BPM 83 - 4/4 - 4'15''

Sol Maj


Texte et musique : J'hel

Parfum de tristesse

Ta robe de mariée se déchire

Laissant apparaître un sein meurtri

Une plaie béante d'où le sang jailli

Des images de folie


Traces de boue sur ton corps nu

Certaine d'avoir été souillée

Quelques larmes abandonnées

Sur ton visage de p'tit'fille déçue


Tu lui disais 'tu es mon bébé', oui mon bébé

N'lui dis pas que tu as changé, pas changée

Il veut toujours être ton bébé, oui ton bébé

Ecoute-moi, il n'a pas changé, pas changé


Il plane comme un parfum de tristesse

Laissant comme une traînée d'espérance


Ces vingt années comme un seul été , un seul été

N'lui dis pas que t'as oublié, oublié

Tous ces obstacles qu'il a surmontés, oui surmontés

Et pour toi seule toutes ces pensées, ces pensées


Envie de mort, pensées suicidaires

Comme quand il n'y a plus rien à faire

Comme dans le tourbillon d'une danse

Simulant la délivrance


BPM 67 - 4/4 - 3'57''

La Maj


Texte et musique : J'hel

Messages codés

C'est vraiment pas très compliqué, ne pas oublier

Faut affronter la vérité et les secrets

Inutile de se réfugier et d'ignorer


Il y a des inscriptions sous les monuments

C'est trop facile de rejeter sans une pensée

Il y a des lignes au fond de l'océan

C'est trop facile de renoncer sans méditer

Il y a des statues qui bravent le vent

C'est trop facile de progresser sans s'retourner

Il y a des pyramides et des survivants

C'est trop facile de somnoler, d'abandonner


Des mots cachés, pour nous guider

Messages codés, route tracée

Des mots cachés, pour nous guider

Messages codés, route tracée


BPM 90 - 4/4 - 4'02''

Chromatique de Mi min

Titre technique : Suite Triangulic I

Etude géométric'

Espaces : 401 / 410 / 041 / 140


Texte et musique : J'hel

Des mots

J'ai souvent entendu des mots

Que j'ai rayés de mon dico

Des mots qui disaient des histoires

Que l'on raconte la nuit très tard


J'ai souvent entendu des mots

Que j'ai rayés de mon dico

Des mots assassinant la vie

Qui glorifiaient la jalousie


Des mots chargés d'intolérance

Des mots qui frôlaient la démence

Qui nous guérissent de ceux qu'on aime

De ceux qu'on aime


Des mots chargés de médisance

Des mots qui polluent le silence

Qui nous guérissent de ceux qu'on aime

De ceux qu'on aime


J'ai souvent entendu des mots

Que j'ai rayés de mon dico

De longues histoires de tous les jours

Où il était question d'amour


J'ai souvent entendu des mots

Que j'ai rayés de mon dico

Des mots qui sentaient la bêtise

D'une société qui s'enlise.


BPM 180 - 6/4 -3'48''

Si aéolien


Texte et musique : J'hel

Seulement elle

Beauté savoureuse sans effroi,

Transperce telle une flèche

Ce que je pensais être en moi le plus fort.

Rien n'empêche mon angoisse me fait perdre pied.

Comme l'héroïne elle m'envahit, elle inonde mes pensées.


Elle triche puisque seulement elle

Rien de plus, seulement elle.


Rien qu'un souffle et je frémis déjà

Ma frénésie ne dit jamais mot.

Sans le soucis du ravage qui grandit,

Elle oublie que mes nuits ne sont que des maux.

Dans le doute je ne suis à l'abri.

Et j'attends, une attente sans fuite.


BPM 158 / 110 - 4/4 - 2'38''

Mi aéolien / +7D - Octatonique


Texte et musique : Léa Jeanne

Les autres

Y'a des palaces à côté des ghettos

Y'a des p'tits princes, il y a des clodos

Boivent du champagne, les autres que de l'eau

Des tonnes de caviar, que la peau sur les os


Y'a ceux qui bossent et les autres récoltent

Ils marchent pieds nus, les autres ont des bottes

Y'a ceux qui tirent, il y a ceux qui meurent

Y'a des larmes de joie et des larmes de peur


Y'a des palaces à côté des ghettos

Y'a des p'tits princes, il y a des clodos

Boivent du champagne, les autres que de l'eau

Des tonnes de caviar, que la peau sur les os


Y'a ceux qui disent et les autres subissent

Ceux qui dépensent, tant qu'les autres produisent

Les uns méritent tandis qu'les autres ont

Ils s'amusent le samedi tandis qu'les autres, non


Donnez leurs donc l'amour et le bonheur

Ils ont connu la haine et le malheur

Donnez leurs donc la joie, la bonne humeur

Oublier la colère, sinon l'âme se meure


Y'a ceux qui cèdent à toutes leurs envies

Les autres tombent sous le poids des soucis

Les premiers brillent, les autres dans l'oubli

Les uns sont applaudis, les autres sont bannis


les palaces il y a des ghettos

Chez les p'tits princes il y a des clodos

Ils s'imaginent détenir chaque clef

Les autres immobiles, gardent leur simplicité


BPM 110 - 4/4 - 4'43''

Fa mixolydien


Texte et musique : J'hel

La fin

Ne te laisse plus aveugler par ton choix,

Ne vois- tu pas qu'il t'éloigne de moi ?

J'en ai assez de douter de tes gestes,

Est-ce pour m'avouer un moment de faiblesse ?


Sans nous presser et vivre au jour le jour,

Sans nous soucier et presque devenir sourd,

Désaltérer nos soifs d'altitude

Et se quitter sans trop y penser.


J'ai fait un rêve, le même chaque nuit,

Je m'agrippais à un bon nombre d'idées,

J'suis pas pressée de me réveiller,

Chaque jour ouvrir les yeux face au sensé.


Quel joli rêve mais tu ne le partages pas.

Durement j'essai de l'oublier,

Me pardonner j'ai une meilleure idée,

Se réfugier en un lieu renommé.


BPM 116 - 4/4 - 3'09''

Mi min mélodique


Texte et musique : Léa Jeanne

Quelques mots silencieux

Transportée dans l'infini du néant

Parmi les étoiles se renouvelant

Ton nom scintille à travers les galaxies

Ton souvenir reste dans nos esprits


Une larme brille dans nos yeux

Soutenue de quelques mots silencieux

Regardant les quelques souvenirs de toi

Placés à l'abri du vent et du froid


A la place de ton rire, un vide s'installe

Trop grand pour combler l'immense salle

Dans laquelle ton ombre erre à l'éternel

Comme de tes leçons, la gardienne


Nous ne gardons que des images de joie

D'une simplicité de bon aloi

Espérant que de l'autre côté

Ta générosité soit récompensée


Ton nom scintille à travers les galaxies

Ton image est gravée dans nos esprits

Une larme brille dans nos yeux

Soutenue de quelques mots silencieux


BPM 80 - 4/4 - 4'43''

Do Maj


Texte et musique : J'hel

Technique

2001 - E 395731

Chants : Léa Jeanne


Contre-chants : Domiga

Guitares : Léa Jeanne / J'hel

Synthés : J'hel


Particularités :

Avant que le soleile ne se lève, drums : Joe Sem'bene / J'hel / nude

Vénussia, drums : J'hel / nude

Le temps d'une lune, drums : Joe Sem'bene / J'hel

Messages codés, voix parlées : Emmanuelle / Domiga / Léa Jeanne, composition contre-chant : nude

Quelques mots silencieux, récit du texte : Domiga


Mixage : Atelier hybrid'music / Patrice Thery

Mastering : Patrice Thery / J'hel


Titre album : Emmanuelle

Photos : Willy Labre

Design : exsiisxe / nude


Production : Atelier hybrid'music