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Rock
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Burt Blanca
Déjà dans son berceau, il battait le rythme avec ses petits pieds. A l’age de 5 ans, il pendait aux jupes de sa maman pour lui demander de lui acheter un accordéon. Ses parents, voulant ce qu’il y avait de mieux pour lui, avaient pris un instrument plus grand que lui. On devait chercher qui jouait derrière. Il était bien caché ! C’était comme si l’instrument jouait tout seul.
En remportant plusieurs prix à l’accordéon, il a prouvé que l’on pouvait avoir confiance dans ses capacités musicales. A 7 ans, il faisait déjà parti, à la clarinette, d’une harmonie dans le village de Asse prés de Bruxelles. A 9 ans, il joue dans les bistrots avec son accordéon, la grosse caisse aux pieds. Le public de cette époque lui donnait pleins de petits sous dans une soucoupe ou un cendrier. Et à 14 ans, c’est la grande découverte de la guitare. Sans aucun professeur, il s’inspire des disques de l’époque,
copiant les solos des guitaristes de jazz Django Reinhardt. Scotty More, guitariste d’Elvis Presley et bien d’autres, n’ures plus de secret .
En parallèle, il fréquente le conservatoire royal de Bruxelles, à la clarinette, l’accordéon étant interdit dans le classique, en mettant dans le secret son professeur de solfège Mr Constant qu’il est artiste de variétés, et que grâce à Mr Darlier avec qui il a fait son premier tube O’Carol, en néerlandais, il fréquente les studios d’enregistrements en tant que musicien professionnel à la guitare. Il joue dans les disques de pratiquement tous les artistes belges : Adamo, Frédéric François, Robert Cogoi, André Brasseur, Claude Barzotti, Plastic
Bertrand, Will Tura, Johan Verminnen, ….. et aussi quelques artistes français, non des moindre : Charles Aznavour, Juliette Greco, Gilbert Becaud, Caravelli, ….
Catherine Valente, chanteuse et actrice de cinéma, lui demande même de partir à Las Végas avec elle et son frère. Mais, il est devenu un pionnier du rock'n roll, et décide de rester dans son univers. En même temps qu’il remporte son premier prix de conservatoire, il deviens une star chez Pathe Marconi, la multi nationalefrançaise. Le petit belge réussit à faire des tubes dans le monde entier. Disques d’or, de platine sont nombreux. A cette époque là, les disques américains ne passaient pas la frontière, tous les artistes français faisaient
des adaptations grâce aux éditeurs des succès américains. Johnny Hallyday, Claude François, Richard Anthony, Dick Rivers, faisaient des tubes avec des adaptations. Ses propres tubes tel que : Le locomotion, Hey baby, Twist twist, Senora, Dansons, Voilà le temps des vacances, Limbo bossa, étaient également
des adaptations. Il réussit néanmoins à s’introduire comme compositeur avec les instrumentaux à la guitare, car il avait été engagé dans la multi nationale pour faire concurrence aux Shadows. Grâce à la France, on commence à passer ses disques en Belgique. La multinationale Pathémarconi est allé trouver les
radios belges en demandant pourquoi ils ne passaient pas Burt Blanca. A cette époque là, les médias belge ne reconnaissaient pas les artistes de leur pays. Ils ont été obligé de le passer, se voyant refusé des artistes comme Cliff Richard, Richard Anthony, Les Shadows, ou Mathe Altery. C’était à prendre ou à laisser ! Et à partir de ce moment là, le public belge, qui lui aime ses artistes, ont pu apprécier son talent.
Il fait les plus grande salle d’Europe. En 1963, il est notamment au Palais des sports de Paris
avec Gene Vincent compositeur de Be bop alula, Les chats sauvages, Les chaussettes noires, Danny Boy. En 1964, il fait 2 tournées avec Gene Vincent, au festival de Châtelet en Belgique. Il partage ce jour là la scène
avec Richard Anthony et Hugues Aufray . En1964/1965, il fait l’Olympia en vedette américaine des Kinks, des Animals. Cela s’appelait musicorama. En 1968, Michel Polnareff peu connu à cette époque, fait la queue pour lui demander un autographe. Cette même année, il fait le tube du siècle avec Rockn roll is good
for the soul, sous un autre pseudonyme. Le frère d’un producteur américain Albert Van Hoogten a pour astuce de le faire passer pour un américain en changeant son pseudonyme en Winky Hawks. Burt se retrouve un jour du coté flamand pour une prestation et le DJ l’appelle en disant: Burt voilà la chanson que tu devrais chanter. Il la fait écouter. Et en entendant son morceau, il lui dit: oh oui je vais sûrement l’interpréter cette chanson avec un petit sourire.
Il continue à se retrouver en vedette américaine avec tous les grands rockers tel que : Jerry Lee Lewis, Chuck Berry, Gary Glitter. En 1974, il est avec Bill Haley à l’Ancienne Belgique de Bruxelles, le vieux Bill, fait des va
et vient dans sa loge se demandant quel est ce tourbillon qui se trouve sur scène et lui rafle la vedette ! A cette époque les Fans étaient déchaînés. On les voyait se rouler par terre, s’évanouir ou même manger leurs mouchoirs en tissus. Il assure les premières parties de Johnny Halliday jusqu’au jour où, un journaliste Suisse, écrit que la vedette américaine est meilleure que la vedette principale. Cet éloge, lui fait rater bien sur la suite de la tournée ! Idem avec Eddy Mitchell à Francorchamps, accompagné d’un show de karaté, lui-même
ceinture noir 1er dan, il fait un triomphe. Les commentaires de Claude Delacroixne se font pas attendre à la RTBF. Pendant 6 mois il clame haut et fort que les belges sont les plus forts et les plus brave. Mais il fait de temps en temps quand même une bonne action, après sa prestation, il voit Vince Taylor qui se retrouve sans musiciens à Montbelliard et lui propose de l’accompagner avec les siens. Ce qu’il a apprécié beaucoup. Par la suite, il est souvent venu à ses spectacles du coté de Macon en France. Malheureusement, quelques années plus tard, à cause d’un très mauvais management, il se retrouve à faire des bals. Quand même, des bals de prestiges ! En concurrence avec Liane Foly, Gold, Goldman, Voulzy, Souchon. Dans ces années là, le public entrait dans les salles en dansant. C’était très agréable. Il a amusé des milliers de personnes jusqu’au moment où on le redécouvre à l’accordéon en 1983. Il a un voeu, lorsqu’il ne sera plus de ce monde, avoir une petite statue. Pourquoi ? Toutes ces années, c’est son manager qui gérait ses comptes et en 1976, lorsque j’ai demandé à les voir, il lui a répondu, qu’il n’avait rien à lui. Il s’est retrouvé à la rue le jour même, avec un petit carton contenant quelques livres. Il n’a même pas pu avoir ses instruments. Dans son malheur, ce jour là, il a eu la chance d’avoir un grand ami, Nicola , qui lui a payé sa première nuit d’hôtel et par la suite des magasins d’instruments de musique, qui lui ont fait confiance en prêtant de quoi animer ses spectacles. Roger Verbestel, le technicien du studio Madeleine, bien connu, de Bruxelles, a eu l’idée d’entourer un instrument
populaire de synthétiseurs. Et avec la complicité de son ami claviériste Jean Marie Troisfontaine, ils composent les fameux tubes des Klaxons : Clap clap sound, maintenant disque de diamant, lui permet de faire un triomphe en Afrique du sud: 25 semaines numéro 1, avant Queen, Mickael Jackson, et Lionnel Richie. Oui mais: il fallait assurer les prestations en temps que Klaxons ! Et voilà que Burt Blanca se déguise en mettant une fausse moustache qui se détache bien sur durant la prestation, de petites lunettes et une casquette rigolote. Grâce à sa renommée des années 60, il n’a jamais arrêté de sortir des disques. Il fait le tube chez Jean Darlier: Touche pas à mon rock'n roll. Son premier CD voit le jour également cher Mr Darlier, Hebra records, et devient très vite manquant. Ensuite c’est le titre Un train ce soir, qui fait également le tour du monde. Titre composé par lui-même et Jean Marie Troisfontaine, Gérard Jaffres pour les paroles qui a été mon élève musicien
bassiste et qui est maintenant artiste celtique, dont je suis fier. Et comme il est un bon vendeur de disques, les multi nationale jugent qu’il n’est pas nécessaire de faire de la promotion. Un artiste qui ne passe pas à la télé, à la radio et de qui on ne parle pas dans les journaux et revues, est un artiste mort. Le public continue à acheter les disques d’un artiste, pensant qu’il n’exerce plus. Mais ! Eureka ! L’association Burt Blanca voit le jour. Il se passe un déclic sans précèdent, le 1er concert où il est en tête d’affiche se
fait dans une des salles les plus difficile de Belgique : Le théâtre de la Louvière. Là où d’autres artistes échouent, l’association fait une réussite. Puis ce fut le centre socio culturel de la Thure de Cousolre, Vlézenbeek et Mairieux. Burt Blanca ressuscite !
Tout de suite après, l’association remet cela à l’Ancienne Belgique de Bruxelles et ne fait pas Harakiri! Grâce aux sponsors et une salle comble. Les radios néerlandophones commencent à
s’intéresser à l’artiste ressuscité et passe le dernier disque Here today gone tomorrow avec une côte de plus de 80% donné par les auditeurs flamands. Il devient arrangeur musical attitré chez Reader’s digest, firme qui vend des CD et des livres par correspondance. Tous leurs enregistrements CD sont fait avec musiciens sous sa baguette. Belle reconnaissance pour mes talents de musiciens. Petit à petit, il refait surface. Il est de nouveau sur les routes, pas toujours bonnes ! Lors de tournées en Bretagne, en Bourgogne, salles combles, ainsi que du coté néerlandophone. Il se retrouve sur les planches de l’Olympia refait à
neuf, en juin 2004, ce fut un moment magique. Il pouvait voir tout le public et se laisser porter par la musique. Sur la proposition du Ministre des Affaires étrangères, il a plu à Sa Majesté Le Roi Albert II, en reconnaissance
des services rendus, de conférer par arrêté royal du 22 mai 2005, la décoration d’Officier de l'ordre de la couronne à Mr Norbert Blancke dit Burt Blanca, chanteur et musicien professionnel. C’est le vendredi 2 juillet, qu’il a reçu cette grande distinction par le ministre de la Culture Belge. Et oui ! La Belgique est fière d’avoir un artiste Belge qui la représente si bien, dans différents pays, par son talent d’artiste.
Mais le manque d’organisateur reste omni présent. Ce n’est pas encore acquit de refaire des spectacles avec de la musique vivante, avec musiciens. L’association Burt Blanca donnant l’exemple, chaque fois qu’elle organise quelque chose, elle prouve que cela est possible, et cela dans de petites ou grandes salles. Donc
c’est avec grande joie que grâce à l’association, il fait le 1er juillet 2006, un immense spectacle à St Amand les Eaux au Pasino. La captation de DVD commercial, va immortaliser ce spectacle et en même temps rendre culturel le Rock'n roll. Pour l’avenir,il ne sait pas s’il doit rester optimiste. N’oublions pas, que le piratage détruit le commerce du disque. La technologie permet de court-circuiter la sortie des nouveautés. Les distributeurs disparaissent ! Les artistes se font jeter de leurs multinationales ! Les éditeurs ne prennent plus de débutants ! Il est temps de réagir ! Ce qu’il risque d’arriver ! Que ce soit, Johnny, Obispo, J.Jacques Goldman, Maurane, Gold, Robert Cogoi, moi et tous mes amis chanteurs, ne seront plus sur aucun support et ne feront plus rien
de nouveau. On devra se contenter de tous les vieux rossignols. Les Fans connaîtront tous les répertoires et finiront par ne plus aller voir les spectacles de leurs artistes préférés. Car ce sont les artistes que les pirates
tuent ! Vous vous rendez compte, de la catastrophe ! Car indirectement, c’est nous tous qui sommes touchés, les artistes contribuent à nous aider à garder le moral et à nous donner des moments de détente par leurs chansons.
Malgré tout cela, son double CD est en route et vient de sortir le 20 juin 2006, chez Hebra records en collaboration avec l’association Burt Blanca et bien sûr, par après il y aura la sortie du DVD capté au Pasino de St Amand les Eaux le 1er juillet 2006.
Ce n'est pas sans penser à Goldman ou à Calogero, qu'on découvre l'album de Lucas. Enigmatique, il nous fait voyager au travers de ces mélodies et textes d'apparences bénins mais qui révèlent un univers concret et positif. Particulièrement remarqué et diffusé par France Bleu Nord, ainsi que les stations régionales, Lucas nous emmène dans les méandres de sa poésie rock. Ce CD séduit toutes les générations, une réussite nullement facile ni calculée, c'est juste ainsi que Lucas arrive à nous embarquer dans son univers. Le gage d'un succès prometteur…
Rock, blues et chanson française, voilà les trois sources d'inspiration de Patrick Rigal dont la voix embrumée n'est pas sans charme. A classer dans la même catégorie que Paul Personne.
Compilation punk rassemblant des groupes de Marseille et de la région aixoise.
Ce CD est un hommage rendu à toutes les personnes ayant eu le courage et le plaisir de prendre un jour une guitare, une batterie ou une basse, pour aller répéter à la maison des jeunes du quartier, dans la cave ou le garage des grands parents, sans avoir connu la gloire, mais surtout d'avoir passé de bons moments qui sont restés gravés dans les meilleurs souvenirs de jeunesse.
Le pur son du rockabilly de la région 59-62. Groupe inspiré des divers courants rock des 50's et 60's, qu'ils mélangent pour donner leur style unique et moderne. Un rock actuel, puissant, qui n'a rien de nostalgique avec voix mélancolique, guitare saturée et ou la contrebasse martèle des rythmes que la batterie assène. Le groupe a déjà fait des festivals en Allemagne et en Angleterre.
Le pionnier du rock belge. Il a accompagné de nombreux artistes, parmi lesquels on peut citer: Charles Aznavour, Salvator Adamo, Juliette Greco, Barbara, le chef d'orchestre Caravelli, Caterina Valente...
Avec l'aide d'amis musiciens, entre autres Stéphane Gomel et Gérard Coin, bassiste et batteur du groupe Hot tension d'Arras, Jérome enregistre ce CD en octobre 2000.
Lotus est une vibration qui touche et émeut au-delà de l'atmosphère planante, au-delà de la saturation des guitares ou des textes en français toujours percutant. Lotus transmet et partage de l'émotion pure grâce à une harmonie de composition ciselée.
Le style punk rock californien a des émules lillois:pas besoin de billet d'avion pour un dépaysement! Ecoutez Carving et allez skater devant le Petit Quinquin.
Aussi énergique que le précédent, ce nouvel album est une invitation au skate board free style.
Mélange festif de ska et de punk rock, Boulbala est la réponse du 59 aux Boulonnais de Marcel et son Orchestre.
Ressortez la gomina et le perfecto, ce groupe nous fait revivre les jours heureux au 3éme millénaire.
Sur ce troisième album est rendu un brillant hommage à l'un des pionniers du rock'n roll: Johnny Burnette.
Un best of et des inédits (rassemblés sur 2 CD) de l'incontournable groupe rockabilly béthunois.
Juste un petit voyage où la guitare est seul maître à bord.